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La Terre Sainte c'est ce petit territoire du Proche Orient, entre Méditerranée, désert du Sinaï, montagnes du Liban et désert arabique, auquel il faut rajouter l'ile de Chypre, qui a vu se dérouler l'histoire du Salut.
De l'arrivée et de l'installation d'Abraham, père des croyants, à Hébron, et de la conquête de la Terre promise à Moïse jusqu'au Royaume de David et de Salomon. C'est aussi la Terre de tous les prophètes, d'Isaïe à Malachie et à Saint Jean Baptiste. C'est enfin, de Bethléem à Nazareth et de Tibériade à Jérusalem, la Terre de l'Evangile, la Terre de la vie, de la Passion et de la Résurrection de Jésus Christ.
C'est donc la Terre sainte pour les Juifs, et pour les Chrétiens mais Jérusalem est aussi un Lieu saint pour les Musulmans qui y vénèrent le souvenir des prophètes.
Le centre de cette Terre sainte c'est, à Jérusalem, le lieu de la mort, du Sépulcre et de la Résurrection qui nous sauve.
Les chrétiens, depuis les origines, n'ont jamais cessé de vivre et aussi de venir prier sur cette Terre. Aujourd'hui comme depuis deux mille ans ils viennent y lire dans les paysages, dans les pierres, et dans les cœurs de leurs frères, le « cinquième Evangile ».
La Terre Sainte comprend aujourd'hui Jérusalem, Israël, les Territoires Palestiniens, l'ile de Chypre et une partie de la Jordanie. Elle souffre depuis soixante ans d'un état de guerre interminable.
« Il nous précède en Galilée. » l’Évangile de Pâques selon saint Marc est un appel, un envoi pour les femmes qui viennent de découvrir le tombeau vide. Si ces paroles nous invitent à aller proclamer retrouver le Christ, pourquoi revenir au Saint Sépulcre ? N'est-il pas inutile de visiter une tombe ?
Il faut y aller parce que ce tombeau vide nous rappelle que nous sommes témoins du centre de la foi chrétienne, le mystère pascal : la mort et la Résurrection du Seigneur. Et c’est bien à partir de ce tombeau vide que commence une histoire nouvelle, que commence le Royaume.
Le nombre total des chrétiens en Terre Sainte est d’environ 400 000, c’est-à-dire environ 2 % de la population. La moitié vit en Jordanie, et l’autre moitié en Palestine et en Israël. Il y a 170 000 catholiques.
Le Patriarcat rassemble 55 paroisses pour 170 000 fidèles dans quatre pays, dont Israël, la Palestine, la Jordanie et Chypre couvrant une riche mosaïque de cultures, langues, religions et traditions.
88 prêtres sont répartis sur ce territoire. Depuis sa création en 1852, le séminaire de Beit Jala a formé près de 300 prêtres, dont douze sont devenus évêques et trois patriarches.
Les premiers arrivés après l’invasion musulmane du début du IIe millénaire sont les Franciscains. La Custodie de Terre Sainte, fondée en 1217, est la plus grande communauté présente en Terre Sainte. Outre la garde de la plupart des Lieux Saints, ils vivent répartis dans 41 couvents et animent de nombreuses communautés de chrétiens attachées à chaque Lieu Saint.
Il y a aujourd’hui 27 ordres religieux masculins qui tiennent des couvents répartis sur toute la Terre Sainte. D’origines très diverses, ils assurent des missions de prière dans des monastères, ou de soutien dans des écoles, des hôpitaux, des universités ou des programmes sociaux.
Il y a aussi 66 congrégations féminines en Terre Sainte. La plus importante est la Congrégation des Sœurs du Rosaire, fondée en 1880 par Sainte Marie-Alphonsine Ghattas. Les sœurs sont présentes dans plusieurs écoles et institutions, et dans certaines paroisses latines.
L’Ordre a, depuis ses origines, la mission d’être pour ses membres un lieu d’approfondissement de leur vie spirituelle et de foi, en fidélité au Souverain Pontife et selon les enseignements de l’Église. Il a aussi pour mission d’encourager la conservation et la propagation de la Foi en Terre Sainte. Cet engagement spirituel des membres se concrétise, en observant les principes de la charité, en un important soutien financier en faveur de cette terre bénie où le Christ a vécu.
L’Ordre a pour mission particulière de soutenir et d’aider les œuvres et institutions caritatives, culturelles et sociales du Patriarcat latin de Jérusalem avec lequel il entretient des liens traditionnels.
Bartholomew McGettrick, président de la Commission pour la Terre Sainte de l’Ordre du SaintSépulcre, qui suit de près les activités et les projets en Terre Sainte, a raconté pendant les réunions internationales de l’Ordre que la Commission espère pouvoir visiter les projets au début de la nouvelle année 2022. « La stratégie générale de notre soutien à la présence chrétienne en Terre Sainte reste la même : nous nous concentrons sur l’éducation, l’aide humanitaire et le soutien pastoral. C’est par ces activités – a-t-il conclu – que l’on favorise la rencontre du Christ, dans le monde actuel, en étant avec les plus vulnérables : les enfants, les malades, les personnes âgées et ceux qui se trouvent dans le besoin ».